Originaire de Rennes, The Madcaps est un adepte du son garage pop des sixties. Fondé en 2013 par le leader Thomas Dayhot, le quatuor ayant trouvé son nom grâce au fameux album The Madcap Laughs de Syd Barrett avait publié un premier EP éponyme l’an dernier. Et c’est donc avec joie que l’on déguste leur premier long essai éponyme paru pile poil ce printemps.
The Madcaps séduit avec ses mélodies enjouées et son écriture parfaitement soignée. On retrouve sur ce premier opus dix titres qui respirent la joie de vivre et l’attitude « flower power » comme le prouvent « I Knew It All » et son solo de flûte, la pop aérienne de « Moon Night » ou encore la guillerette « Emily Vandelay ». Toute la crème de la crème des influences du groupe est réunie sur ce premier éponyme: de The Byrds aux Kinks en passant par Pink Floyd et Jethro Tull, rien que pour le plaisir des puristes. Si des moments rock’n’roll comme le fuzzy « High School Trouble Maker » et le déjanté « Haunted House » envoient le steak, certains titres sont des moments inoubliables avec la bluesy « Too Good Too Be » et son changement de rythme imprévisible ainsi que le twist mélodique de « 8000 Miles From Home ».
Les Rennais de The Madcaps nous offrent un premier opus subtil et éclatant, allant droit au but. Ce qui est remarquable, c’est qu’ils offrent une bonne relecture musicale des sixties remise au goût du jour d’une très bonne manière. Et c’est très agréable pour nos oreilles surtout pour ce printemps.
Note: 7.5/10
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