Wire – Nocturnal Koreans

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Est-il vraiment nécessaire de présenter Wire ? Sérieux, on parle de Wire, le légendaire groupe post-punk londonien qui a traversé quatre décennies quand même ! Et comme j’ai oublié de chroniquer leur quinzième album éponyme l’an dernier comme un con, j’ai décidé de me rattraper cette année avec leur nouvel album, ou plutôt devrais-je dire, leur mini-album de huit titres intitulé Nocturnal Koreans (qui sont en réalité des titres qui n’ont pas fait la tracklist de l’album Wire).

Appelez le comme vous voulez mais toujours est-il que Wire a sacrément la pêche à travers cette nouvelle livraison discographique. Moins post-punk qu’auparavant et plus dream-pop, les Londoniens parviennent à captiver son auditeur comme sur les premiers titres résolument « Wire » que sont « Nocturnal Koreans », « Internal Exile » et « Dead Weight » d’une efficacité redoutable. Soudain « Forward Position » vient calmer les ardeurs, un peu comme si quelque chose de malsain va se produire par la suite mais il n’en est rien.

Une ambiance mélancolique s’installe et se prolonge avec la dynamique « Numbered » vient briser la rêverie pour virer au fantasmagorique avec ses sonorités électro décapants. Les hypnotiques « Still » et « Pilgrim Trade » virent au shoegaze avec ses guitares mises en avant tandis que le dernier morceau (déjà !) étonnant « Fishes Bones » conviant le bassiste Graham Lewis au chant (ou plutôt au spoken-word) viendra clore ce mini-album sur une très bonne note. Wire restera un grand groupe créatif qui reste fidèle à eux-mêmes sans se répéter, la preuve avec cet excellent Nocturnal Koreans. Qui peut les stopper ?

Note: 9/10