Peace – Happy People

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On se souviendra comme si c’était hier d’In Love, premier album de Peace. Paru en 2013 et produit par le réputé Jim Abbiss (The Kooks, Arctic Monkeys, Kasabian), le quatuor indie rock de Worcester mené par les frères Koisser (Harrison au chant et à la guitare ainsi que Samuel à la basse) s’est forgé une solide réputation grâce à leurs sonorités revival et leur sens de la mélodie. Après avoir partagé l’affiche avec Palma Violets et Django Django au NME Awards Tour et effectué une très bonne tournée mondiale (et avoir pu jouer aux côtés des Libertines l’année dernière), le groupe s’est remis au travail et réitère leur expérience avec Jim Abbiss avec leur second album intitulé Happy People.

Tout comme son prédécesseur, Happy People est placé sur le signe de la joie, la paix et la bonne humeur, à l’image de la pochette. Entre indie pop ensoleillée, britpop allumée des 90’s et rock psyché des 60’s, Peace envoie du soleil dans nos cœurs, à l’image du titre d’ouverture enjoué « O You » avec ses riffs de guitare en cascade. Ici, le quatuor sait se montrer plus dansant que sur In Love avec les rythmés « Gen Strange », « Money » qui ressemble étrangement à du Blur et « Lost On Me », ou même plus péchu avec les très rock « Perfect Skin » et « I’m A Girl » aux riffs saturés bien assassins. Au milieu de tout ce festival de chansons pétillants et immédiates se trouvent des moments plus calmes à l’image du planant « Someday » avec ses arpèges de guitare acoustique accompagné de vapeurs électriques et du bluesy « Under The Moon ». On pourra également rajouter la conclusion baggy « World Pleasure » durant 6 minutes pour notre plus grand plaisir et qui est assurément l’un des titres les plus audacieux que le groupe ait jamais composés.

Vous en voulez plus ? Pas de soucis, Peace a encore du « rab » pour les oreilles avec 8 morceaux inédits (disponible en version Deluxe uniquement), comprenant entre autres les très mélodiques « Saturday Girl », « God’s Gloves » et « Imaginary » ainsi que la pop 80’s de « The Music Was To Blame » qui possèdent toujours cette même énergie communicative. Le quatuor anglais a rempli à nouveau son contrat avec Happy People qui sera, à coup sur, l’album de la consécration. Au final, tout le monde est content.

Note: 8/10