Palma Violets – Danger In The Club

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Avec le groupe Peace, Palma Violets est devenu la coqueluche du magazine british NME. Et pour cause, leur premier album rageur 180 paru en 2013 contenant entre autres le tube « Best Of Friends » leur a valu de nombreuses portes ouvertes. Durant leurs deux tournées et la promotion de 180, le quatuor londonien en a profité pour bosser tranquillement sur le second opus nommé Danger In The Club, afin d’échapper à la lassitude des tournées.

On les a désignés comme étant les dignes successeurs de The Clash, The Libertines et autres Babyshambles, en gros la relève nouvelle génération du rock’n’roll britannique. Et c’est avec ses bagages musicales que la bande de Samuel Thomas Fryer et d’Alexander « Chilli » Jesson a su créer un son qui leur est unique et ils n’ont pas du tout l’intention de changer. En embauchant John Leckie (Radiohead, The Stone Roses…) à la production de ce second opus, les voilà présent avec un son désordonné, volontairement chaotique, jouissif mais tout de même peaufiné. Ainsi, on prend plaisir à taper du pied sur les hymnes à la fête sur les premiers titres de l’album d' »Hollywood (I Got It) » à « Secrets of America » qui feront un malheur sur scène à coup sûr.

Palma Violets possède encore cette fougue propre à lui-même, et c’est devenu sa marque de fabrique avec « Gout ! Gang ! Go ! » aux sonorités très The Clash parfaitement assumées. A côté de cela, le quatuor sait se faire nostalgique avec des trouvailles comme « Coming Over to My Place » et son refrain crié à tue-tête (« I’d rather die than being alone »), la ballade acoustique paisible « The Jacket Song » aux allures de Nick Cave, le sentimental « Matador » ou encore l’éthéré « No Money Honey » qui prend littéralement aux tripes. Ils acquièrent une profonde maturité aux niveaux des textes lucides sur les conséquences de la célébrité soudaine, ainsi que les regrets et autres frustrations du quotidien.

Sur Danger In The Club, Palma Violets marche sur les pas de 180 et donc ne change pas d’un iota leur formule. Tout en gardant la tête froide, les londoniens prennent désormais conscience qu’ils sont devenus des phénomènes de la scène garage rock britannique et font ce qu’ils savent faire le mieux pour nous divertir.

Note: 7/10