Omar Souleyman – Bahdeni Nami

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Omar Souleyman est considéré comme une superstar dans sa Syrie natale, aka le pays de Bachar-el-Assad. Mais sa popularité va s’agrandir deux ans plus tôt avec le vrai premier album Wenu Wenu sur le label londonien Ribbon Music notamment parce que Four Tet a posé sa patte. Deux ans plus tard, le songwriter syrien maintenant résident turc retente le coup avec un second opus nommé Bahdeni Nami sur le label berlinois Monkeytown Records.

Ce second album s’inscrit dans la lignée de Wenu Wenu, à savoir une électro festive et résolument frénétique. Côté production, on retrouve Four Tet mais aussi Modeselektor, Gilles Peterson et Cole Alexander des Black Lips qui fournissent les armes à Omar Souleyman pendant une bonne cinquantaine de minutes. Après une introduction pour le moins classique qu’est « Mawal Menzal » (titre le plus court du disque) mpossible de ne pas se déhancher sur les tueries dancefloor que sont « Bahdeni Nami » produit par Four Tet ainsi que les deux productions de Modeselektor que sont « Leil El Bareh » et « Enssa El Aatab » ou bien même la production de Gilles Peterson qu’est « Tawwalt El Gheba ».

Le compromis entre musique orientale et électro est à nouveau une petite réussite sur Bahdeni Nami, même si il est moins immédiat que Wenu Wenu, ça reste toujours un bon cru idéal pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit.

Note: 7.5/10