Elliot Moss – High Speeds

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Elliot Moss est un jeune musicien multi-instrumentiste new-yorkais d’à peine 21 ans seulement. Aspirant à être cinéaste, il se tourne vers la musique pensant qu’il aura de plus grandes chances. Et il a bien fait justement car il nous présente un premier excellent album intitulé Highspeeds, aussi cinématographique que cela puisse paraître.

Ce jeune prodige définirait sa musique comme étant une connexion entre l’alternatif et l’électronique, où les machines côtoient les guitares. Entre folk et trip-hop, Highspeeds impressionne pour ses textures riches que ce soit sur « Highspeeds » ou encore le menaçant « Big Bad Wolf ». Sur « Slip », on ne peut pas s’empêcher de penser à James Blake ou à Chet Faker non seulement à cause de sa voix mais aussi pour son penchant électro-soul mâtinés de jazz tandis que sur « I Can’t Swim » et sur le punchy « Plastic II » frôlant de très près le jungle, Elliot Moss invoque plutôt la science musicale de Thom Yorke. Ça en dit long sur ses influences musicales.

Comme il fallait s’y attendre, Highspeeds est un disque purement automnal qui contient un panel d’humeurs: que ce soit tantôt doux sur « Faraday Cage », tantôt inquiétant sur le très bon « About Time » et tantôt mélancolique sur les ballades guitare/voix sur « Even Great Things » et « VCR Machine ». Même si l’album intrigue par sa noirceur, il arrive cependant à ramener un peu de lumière comme sur le dansant « Best Light » pour compenser.

Highspeeds est un premier album très sombre mais qui vous scotche dès les premières secondes. Elliot Moss aime passer du cauchemar au conte de fées, du coq à l’âne d’une façon très fluide et c’est son parfait atout. Le destin du jeune new-yorkais est désormais tout tracé.

Note: 8.5/10

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