Børns – Dopamine

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Durant toute l’année 2015, on aura entendu son hymne « 10,000 Emerald Pools » partout et surtout au Before du Grand Journal en mars dernier. A seulement 23 ans, Børns a déjà mis tout le monde d’accord avec ce titre et son EP Candy l’an dernier. Le dandy californien à la chevelure rappelant celle de James Bay (j’ai même cru qu’il était norvégien au début) et au sex-appeal irréprochable s’apprête à conquérir le game avec son premier album Dopamine.

Børns marie indie pop, rock psychédélique et soupçons électro pour un résultat satisfaisant avec des morceaux entraînants comme « 10,000 Emerald Pools » à la ligne de basse résolument funky, « Dug My Heart » ainsi que le festif « Electric Love » qui fait étrangement penser à du Broken Bells. Mais alors que la température monte au fil des titres, il n’hésite pas à calmer ses ardeurs avec des moments plus doux et émouvants comme le bien-nommé « The Emotion » ainsi que « Clouds ».

Niveau prestation, Børns s’en sort plutôt bien. Comme tout dandy qui se respecte, tout repose sur la voix douce limite féminine et le charisme de l’artiste. C’est sans difficulté qu’il réussit à atteindre les aigus de façon sensuelle sur « Electric Love », « Past Lives » ou encore « Fool », même si il a tendance à exagérer par moments. On pourrait même penser qu’il a tout appris de Lana del Khey (pardon…) sur le très sombre « American Money » ou de Brandon Flowers sur « Holy Ghost », mais avec la sauce Børns qui va avec.

Avec ces onze titres qui nous donnent envie de se poser dans une piscine avec une boisson à la main, Dopamine trouvera son succès auprès de son auditeur (féminin). Børns réussira tant bien que mal à se faire une place dans le paysage musical pendant un petit bout de temps si il arrivera à mûrir au mieux toutes ses idées musicales.

Note: 8/10