Dreamboy – Endings EP

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Quand on évoque la scène électro montréalaise, on vous parle bien souvent de Braids ou de Grimes mais jamais de Dreamboy, alias Esther Isabel Munits. L’artiste s’est fait remarquer avec un premier EP nommé Negative Feelings en 2012 et a, par la suite, tourné avec le groupe de Toronto TR/ST en tant que claviériste. Après cette expérience riche, elle retourne à Montréal pour composer ce nouvel EP éthéré et mélancolique du nom d’Endings.

Selon ses déclarations, « Endings est une lettre d’adieu à ses premières années passées à Montréal, ponctuées de coeurs barrés, de rêves incertains de nuits sans fin ». En gros, cet EP de 4 titres est une ode à la nostalgie et au spleen avec un premier titre mélancolique « On That Dark Cloud Morning » où l’interprétation vibrante et vulnérable de Munits nous interpelle directement. Tout comme sur le titre éponyme agrémenté de samples de voix dépitchées et ses breakbeats frôlant le jungle vers la fin, elle relate ses différents échecs sentimentaux ou encore sur « Only Friend » avec son final plus dansant malgré ce côté mélancolique qui persiste.

Ce second EP est produit par Ben Borden, moitié du duo électro-pop montréalais (!) Solar Year et met parfaitement le spleen et le profond chagrin d’amour de Dreamboy sur ces quatre titres de « weird pop électronique bien captivant ». Au-delà de l’interprétation, Esther Isabel Munits nous prend aux tripes à cause de son univers à la fois torturé et touchant.

Note: 7/10