PUP – The Dream Is Over

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Parmi les groupes pop-punk les plus prometteurs du moment aux côtés de FIDLAR et autres Beach Slang, il y a PUP (acronyme de « Pathetic Use of Potential »). Le quatuor venu de Toronto a frappé fort avec un premier album éponyme en 2013 et avec une pointe d’humour noir et d’auto-dérision, ils ont tout pour plaire. Avec The Dream Is Over, leur second album, ils retentent l’exploit.

Dès le premier titre « If This Tour Doesn’t Kill You, I Will », on rentre directement dans le vif du sujet: des distorsions de guitare à gogo, une rythmique furieuse, des textes hilarants et une voix enragée de Stefan Babcock. Tel est le principal programme de ce The Dream Is Over. Et il y a de quoi pogoter sur des tueries pop-punk comme « DVP », « Doubts » et autres « My Life Is Over and I Couldn’t Be Happier » aussi bien pêchus que mélodiques.

Sans révolutionner le genre, Stefan Babcock et ses compères délivrent des compositions bruts de décoffrage allant droit au but. Il n’y a qu’à écouter des joyaux plus sombres comme « Sleeping In The Heat », « Old Wounds » et autres « Familiar Patterns » mettant en valeur le talent du quatuor de Toronto. En abordant des thèmes sombres comme la dépendance aux différentes substances, les différentes tensions qui existent dans le groupe et autres idées noires, le tout en faisant preuve de cynisme, ils arrivent à être touchants sur les ballades « The Coast » et « Pine Point » qui, elle, traite d’une ancienne ville minière abandonnée avec ses textes lourds de sens.

En 33 minutes chrono, PUP envoie tout valser sur leur second album The Dream Is Over qui suit le même chemin que son grand frère. Le groupe allie à merveille des hymnes punk rageurs mêlées aux textes sombres et sordides teintées de cynisme et d’autodérision et rien que pour ça, les Canadiens sont dans leur élément.

Note: 7.5/10