The Duke Spirit – KIN

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The Duke Spirit s’est fait rare ces dernières années et il y avait de quoi s’inquiéter. En fait, ça faisait depuis 2011 avec leur troisième album Bruiser que l’on n’a plus entendu parler des Londoniens et voilà qu’ils réapparaissent par magie avec Kin, leur nouvel opus à nouveau produit par Simon Raymonde, bassiste et claviériste de Cocteau Twins.

Que l’on se rassure, The Duke Spirit n’a pas perdu de sa magie, bien au contraire. On a toujours ce subtil mélange de shoegaze, dream-pop et d’indie rock pur et dur avec la voix éthérée de Liela Moss, comme en témoigne les morceaux denses que sont « Blue & Yellow Light », du dense « Sonar » et autres « Hands » aux riffs de guitare bien sales et criardes comme on aime. Et bien entendu, à l’écoute de ce Kin, on est agréablement surpris par la solidité de cet album.

A côté des hymnes costauds comme « Side By Side » soutenu par la voix de stentor de Luke Ford et « Anola » se trouvent des arrangements tout de même étonnants avec les meilleurs morceaux de l’opus que sont la chavirante « Here Comes The Vapor » et « Pacific » placés intelligemment en plein milieu de l’opus. Peut-être leurs deux futurs classiques de leur discographie qui mettront tout le monde d’accord. Un peu de douceur ne fait pas de mal non plus avec les deux derniers morceaux éthérés de l’opus avec « 100 Horses Run » et « Follow » et puis, vous avez remarqué comme moi la présence de Mark Lanegan aux chœurs sur le ténébreux « Wounded Wing » ? Comme quoi, ce Kin réserve son lot de surprises.

Et quelle bonne surprise qu’est ce quatrième album de The Duke Spirit résolument solide et costaud sur toute la ligne. Kin ravira aussi bien les aficionados que les novices et il n’y a plus à se poser la question de savoir si le quintet londonien compte s’absenter ou non à l’avenir.

Note: 8/10