Connections – Midnight Run

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Voici un autre groupe que l’on a tendance à zapper: Connections, un quintet indie rock venu de Columbus formé par Kevin Elliott (ex-membre du groupe Nash 84). Ils ne sont pas très connus, la preuve, j’étais pas au courant qu’ils avaient publié un premier album Into Sixes en 2014. Deux ans plus tard, ils récidivent avec un second opus Midnight Run, déjà plebiscité par Stereogum, c’est déjà ça.

Dès le début, on a affaire à du sérieux avec Connections: le quintet de Columbus n’est pas là pour niaiser. En quinze titres, ça attaque dur avec des missiles indie rock/power-pop bien furieux comme « Raise Awareness », « Month 2 Month » et autres « Kate », toutes guitares et section rythmique bien brute dehors. Aucun morceau ne dépasse les 4 minutes et on est dans l’urgence et « Gross Lake », « ABCDE » et « Keepers » ne nous diront pas le contraire, c’est certain.

Au milieu de ces déflagrations soniques résonnent de bonnes surprises qui sortent de l’ordinaire comme l’intermède acoustique de « Most Of Summer » ou les synthés loufoques de « Too Late For Heartbreak » qui ne dure que 48 secondes. Ce sont sur des titres plus mélodiques comme « All In All » que Connections arrive à nous convaincre car il nous prouve que le quintet arrive mieux à ressortir son originalité, comme les influences Elvis Costello sur « Moore’s Nautilus ». En fin de compte, Midnight Run voit le groupe de Columbus qui cherche à se faire une place dans cette scène déjà bien importante mais ils sont sur la bonne voie.

Note: 8/10