The Divine Comedy – Foreverland

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Enfin ! Après six années d’absence après le fameux album Bang Goes The Knighthood, The Divine Comedy fait enfin son grand retour en cette rentrée 2016. La formation pop orchestrale venu tout droit du Nord de l’Irlande s’est bien fait attendre et ils sont de retour pour réchauffer nos chaumières avec un onzième album Foreverland. Ah ! Que ça fait du bien…

Et nous sommes rassurés, Neil Hannon et ses sbires n’ont rien perdu de leur inspiration: on retrouve leur ambiance toujours aussi féérique et enjouée à travers des titres enchanteurs comme « Napoleon Complex » et « Catherine The Great » où ils mettent en vedette des personnages historiques afin de les tourner en dérision, en l’occurence Napoléon et Catherine II de Russie. Sinon, il est question d’histoires plus qu’ordinaires avec des épopées magiques comme le jazz vintage de « Funny Peculiar » où Neil convie son épouse Cathy Davey à chanter auprès de lui ainsi que la ritournelle folk « To The Rescue » qui viendra nous mettre un sourire à nos visages.

Foreverland reprend donc là où s’est arrêté The Divine Comedy six ans plus tôt et pour une fois, on ne s’en plaint pas. On ne s’ennuie pas une seconde car ce onzième opus regorge de surprises en tous genres, comme la culture frenchy qui est mise en avant sur « I Joined The Foreign Legion » (je vous défie de ne pas rire en entendant l’accent de Neil Hannon quand il dit « La légion étrangère »), l’énergie surhumaine de la bossa nova orchestrale de « A Desperate Man » ou encore les accents Broadway sur la plus belle déclaration d’amour jamais chantée de « The One Who Loves You ».

The Divine Comedy incarne la pop orchestrale baroque à la perfection, la preuve avec cette belle trouvaille qu’est Foreverland. Aussi léger qu’audacieux, la troupe nord-irlandaise recapture la magie du siècle dernier pour éclater le résultat final qui nous trottera dans la tête pendant un bon bout de temps.

Note: 9/10