Lafayette – Les dessous féminins

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Et on continue notre saga french pop avec le premier album de Lafayette qui est Les dessous féminins. Vous avez sans doute entendu parler de ce type pas mal de fois et il y a de quoi. Le jeune dandy attise la curiosité, le mystère et suscite l’engouement un peu malgré lui et ce depuis sa « Mélancolie française ». Et au final, avec cet opus, on parvient à entrer tant bien que mal dans son univers sacrément culotté et loin d’être naïf à l’image de sa pochette.

Entre chanson française et électro-pop aux saveurs 80’s, Lafayette ne fait pas dans la dentelle. Et je dis pas ça parce que notre petit coquin est un gaga des sous-vêtements des meufs en particulier, comme le témoigne le morceau-titre au riff de clavecin entêtant. Donc mis à part ça, le dandy est un fou amoureux des femmes et c’est sa plus grande faiblesse. Je n’invente rien, il suffit d’écouter les ritournelles colorées de « Une fille, un été », « Eros automatique » et j’en passe.

Certes, Lafayette a un univers assez propre à lui et libre à lui de faire ce qu’il veut mais il y a tout de même des trucs que je trouve assez gênants dans cet opus. Quelle idée d’utiliser l’Auto-Tune sur le slow nommé « Je perds la boussole » alors que seule sa voix limpide suffisait amplement ? Mis à part ça, j’avoue avoir grimacé sur le titre « Automatique » où il affirme avec fierté qu’il a sorti sa bite au calme. The fuck ? C’est peut-être pas mon délire, ça peut plaire à d’autres mais toujours est-il que j’étais décontenancé à certains moments. Mais fort heureusement, le jeune homme réussit tout de même à nous enchanter comme cela lui chante, notamment sur les derniers titres plutôt mimis que sont « Instantané sur la banquise » ainsi que « La Glanda » qui sont de beaux petits joyaux pop comme on en fait plus.

Ce qui est certain, c’est que Lafayette évite les clichés machistes et sexistes et affiche une image de romantique sensible doux dingue quelque peu loser mais c’est ce qui fait son charme avant tout. Malgré ses excentricités que je ne comprends pas toujours, il possède un univers assez original qui peut plaire ou diviser.

Note: 6.5/10