Hazel English – Just Give In / Never Going Home

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Parmi les plus belles révélations de cette fin d’année, on peut compter sur Hazel English. Autant vous le dire de suite, l’Australienne récemment installée à Oakland va frapper un bon coup pour 2017 et on a confiance. Et vous savez pourquoi ? Tout simplement à cause de son premier EP Never Going Home de très très bonne qualité.

Repérée par Stereogum, Hazel English vacille entre indie rock et dream-pop, un peu comme… euh… Day Wave ? Oui, un peu quand même. Et quand on parle du loup, sachez que c’est lui qui produit son premier EP de 5 titres cristallin et mélodique. Dès le premier morceau chatoyant, on côtoie les cieux avec sa boîte à rythme enchanteresse et ses accords de guitare limpides qui font des merveilles sans oublier la voix aérienne de la demoiselle qui est un peu la cerise sur le gâteau. Ah, quel pied ! Et c’est exactement la même chose pour les planants « Make It Better » et « Control ». Entre le riff de guitare acoustique bien entraînant de « It’s Not Real » et la conclusion mélancolique de « I’m Fine » avec le trio guitare/synthés/voix où elle nous confie ses crises d’angoisse et ses phases dépressives.

En cinq titres, Hazel English a réussi à nous convaincre de son talent et de ses compositions douces-amères. Il suffit de la patte de Jackson Phillips pour transformer la réalité brute et morbide en quelque chose de magnifique et de brillant et Never Going Home en est la parfaite illustration.

Note: 9/10

Mise à jour juin 2017: Après avoir été plébiscitée par de nombreux webzines, la belle Hazel English a eu l’idée de rééditer son EP Never Going Home avec son autre EP nommé Just Give In dont je n’ai pas eu l’occasion de mettre la main dessus pour en faire un sorte de premier album tout simplement intitulé Just Give In / Never Going Home sur les labels Polyvinyl et Marathon Artists.

Donc, je ne vais pas perdre de temps à redécortiquer les 5 chansons de son premier EP vu qu’elles sont désormais connues mais attardons-nous plutôt sur les morceaux inédits. Et sans surprise, on retrouve ce magnifique mélange de dream-pop et d’indie rock lo-fi rêveur à travers des réussites telles que « Other Lives », « Birthday » et autres « Love Is Dead ». La voix toujours aussi charmante et enveloppée de l’Australienne devenue Californienne fait toujours son effet en ouvrant les pages de son journal intime tandis que les reverbs nous emportent, à un tel point que l’on vacille entre légèreté et mélancolie sur « More Like You » et « That Thing » avec toujours cette recette guitare/voix/synthés/boîte à rythme.

Convoquant à la fois les spectres légendaires du shoegaze, de la dream-pop et de l’indie rock pur et dur, Hazel English continue à tisser son propre univers aussi bien introspectif qu’ouvert sur le monde, le tout sur une touche de naïveté qui fait mouche. Elle est bien partie pour durer, on le sent.

Note: 9/10

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