The Temper Trap – Thick As Thieves

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Nota bene: Cette chronique a été rédigée en juin 2016 mais n’a été mise à jour qu’au mois de janvier 2017. Et en écoutant cet album récemment, j’ai du rectifier la note initiale (non, je ne vous dirai pas combien j’ai mis au départ). 

Cela faisait quatre ans que l’on était sans nouvelles du groupe australien The Temper Trap et de leur second album. Et de l’eau a coulé sous les ponts depuis car le guitariste Lorenzo Sillitto a quitté le groupe en octobre 2013 alors qu’ils étaient en train d’enregistrer leur troisième album. Malgré cette petite épreuve, ils restent debout et reviennent plus fort avec leur troisième album Thick as Thieves faisant revenir les guitares au premier plan.

Fini les expérimentations électro de l’album précédent, The Temper Trap refait rugir les guitares comme pour leur premier opus Conditions en 2009. Et ça s’entend à merveille sur les morceaux bien rentre dedans comme « Fall Together » et « Burn » où on retrouve le groupe australien d’antan. Ceci dit, il y a un truc qui a changé, non ? Sans doute la production qui est plus léchée qu’auparavant et ira flirter du côté de Kings of Leon. Ça se ressent sur les gimmicks quelque peu kitsch de « So Much Sky » et du single « Fall Together » par exemple et c’est là que le bât blesse.

Cependant, c’est plus la seconde partie de l’album qui est bien plus intéressante avec des morceaux 100% Temper Trap comme « Alive »et « Riverina » par exemple. Cela a le mérite de compenser avec des sonorités électroniques quelque peu hasardeuses sur cet opus. Et plus on avance sur Thick As Thieves, la musique se fait plus lancinante avec les ballades romantiques que sont « Summer’s Almost Gone » et « What If I’m Wrong » où les influences électro reviennent mais en plus réussies et vibrantes cette fois-ci. Il suffit d’une fin brute de décoffrage nommée « Ordinary World » pour clore cette grande messe imparfaite certes mais  sympathique.

Avec Thick As Thieves, The Temper Trap nous montre qu’ils en ont encore dans le ventre et ce malgré quelques défauts qui plombent un peu l’homogénéité de l’opus, surtout à cause de certains gimmicks qui leur font défaut. Le groupe australien retourne dans sa zone de confort mais n’hésite pas à explorer de nouveaux horizons soniques quand ça lui chante. Ce qui n’empêche pas d’afficher ma préférence pour Conditions qui reste leur meilleur album à ce jour.

Note: 7/10