GUM – Flash In The Pan

album

Nota bene: Cette chronique a été rédigée en novembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017.

Mis à part Kevin Parker, Nicholas Allbrook ou plus ou moins Julien Barbagallo, il y a aussi Jay Watsom alias GUM qui connaît une carrière solo plutôt honorable. Le batteur des groupes Tame Impala et POND avait publié deux albums Delorean Highway en 2014 et Glamorous Damage en 2015, donc ce n’est pas surprenant qu’il publie un troisième d’affilée intitulé Flash In The Pan. Normal, j’ai envie de dire…

GUM continue dans sa lancée en nous ramenant dans les années 1980 avec sa pop synthétique vintage et multicolore faisant sortir les pattes d’éléphant et autres accessoires au placard. Flash In The Pan ne fait pas exception et comporte des hymnes funky comme « Gemini » faisant suite à l’introduction de 50 secondes mettant la pression et « If You’re Gonna Love Again » qui nous font à la fois danser et rêver. Jay Watson n’oublie pas non plus ses origines psychédéliques non plus avec le très rentre-dedans « Deep Razz » et sa dernière partie instrumentale bien inquiétante montrant qu’il sait très bien scénariser sa musique comme il l’entend.

La seule différence avec son grand frère Glamorous Damage, c’est que Flash In The Pan tire un peu plus vers l’émotionnel qu’auparavant et ça se ressent sur les morceaux synthpop éthérés « Ophelia », « Rares » mais aussi « Honey (Don’t Cry) » qui contrastent avec la funk robotique et cosmique de « Deep Heat » et de « Don’t Let Time Get You Down ». Il ne manque plus qu’un dernier slow spatial du nom de « Distorted Star » pour un petit tour de passe-passe. En fin de compte, GUM a rempli sa mission avec un troisième opus complètement nostalgique qui nous donnerait envie de revenir trois décennies en arrière. Reste plus qu’à savoir ce qu’il va advenir du futur album de POND.

Note: 7/10