Nota bene: Cette chronique a été rédigée en novembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle a été mise à jour en janvier 2017.
Vous imaginez mélanger trip-hop, rock alternatif, sauce psychédélique et fanfare à la fois ? Et bien Zval est l’un des premiers à faire à avoir osé cette fusion incongrue ? Le sextet français venu des quatre coins de la France avec en ligne de mire Valentin, régisseur de théâtre lillois, qui a écrit et composé l’album Any Broken Merry-Go-Round en 2010 faisant intervenir divers musiciens venus aussi bien du rock que du classique. Six ans plus tard, après avoir trouvé un emploi du temps concret, ils se remettent en selle avec un nouvel album intitulé Lonely Circus.
En quatorze titres, Zval nous entre dans leur cirque complètement déjanté où bien évidemment leurs influences primordiales « Frank Zappa, Ghinzu, Tom Waits ». Et c’est parti pour un tour de manège pour le moins étrange avec les survoltés et cuivrés « Play In », « Chri » et « Lonely Circus March » avec la voix énergique de Valentin qui fait parfois un peu trop. Bon en même temps, c’est un cirque, que voulez-vous ? Le leader du groupe se retrouve confronté aux riffs de guitare puissants, aux cuivres groovy et aux textes chantés aussi en anglais sur « Chri » et « Past Dreamin' » mais aussi en français sur les trop étranges « Parallèles et bipèdes » et sur « Loulou (P) ».
Lonely Circus sait aussi se la jouer plus soft avec le crescendo « Painting The Air » qui s’achève en fanfare ainsi que « The Monkey and The Child » ou encore la trop calme « A Score ». Quoi qu’il en soit, cet album de Zval est à la portée de tous et ne plaira certainement pas à tout le monde à cause de son côté trop surjoué et trop foufou. Toutefois, on ne peut pas renier le fait que leurs compositions sont communicatives.
Note: 6.5/10