Keaton Henson – Kindly Now

keaton-henson-kindly-now

Nota bene: Cette chronique a été rédigée en septembre 2016 mais n’a jamais été publiée. Elle sera mise à jour en janvier 2017. Quel bel album quand même…

Keaton Henson fait parler de lui à chaque sortie d’albums et ce n’est pas pour rien. L’auteur-compositeur-interprète indie folk baroque londonien est déjà auteur de cinq disques dont un side-project électro intitulé Behaving l’an dernier. Un an après la parution de 5 Years, il poursuit son aventure musicale avec un nouvel opus élégant du nom de Kindly Now.

Sur cet album, l’heure est à l’introspection pour Keaton Henson grâce à ses compositions touchantes et quasi-orchestrales. Après une introduction bien étrange du nom de « March » avec des loops vocaux hypnotiques, impossible de rester de marbre lorsque l’on écoute les arrangements épurés des ballades au piano de « Alright », « No Witnesses » et « Old Lovers In Dressing Rooms » faisant transparaître toute la vulnérabilité autour de la voix du londonien.

On y retrouve aussi tous types d’instruments permettant d’illustrer la grandeur des compositions comme les cordes, l’harmonium et même les cuivres qui sont efficacement utilisés pour nous parcourir de nombreux frissons à l’image de « Good Luck » ou même l’instrumental détonnant du nom de « Gabe ». Keaton Henson n’hésite pas non plus à réveiller son auditeur avec le très électrique « Comfortable Love » ou à l’hypnotiser avec « Holy Lover » comportant la phrase: « I think I love you, baby please don’t be afraid of me » démultipliée à l’infini.

Avec Kindly Now, Keaton Henson continue son introspection touchante et le fait de la plus belle des manières. Ici, il est question des déceptions amoureuses bien amères et autres souvenirs doux-amers où on peut facilement se reconnaître à travers les textes impudiques du londonien. Si vous êtes trop sensibles, on vous conseille de l’écouter à petites doses. Quoi que…

Note: 8/10