Sløtface – Sponge State / Empire Records

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Nota bene: La chronique de l’EP Sponge State a été rédigée en juin 2016 mais n’a jamais vraiment été terminée. Mais j’avais vu que Sløtface avait sorti un second EP nommé Empire Records en novembre 2016 donc j’ai fait comme d’habitude: rassembler les 2 EPs pour mieux présenter le groupe norvégien. La chronique entière a été mise à jour en janvier/février 2017.

Vous voulez du bon punk-rock qui dépote bien mais qui se fait ailleurs qu’aux States ? Et bien, il y a Sløtface (prononcer « Slutface » qui se passe de traduction) qui est un quatuor norvégien composé de Haley Shea (chant), de Tor-Arne Vikingstad (guitare), de Lasse Lokøy (basse) et de Halvard Skeie Wiencke (batterie) et qui s’apprête à s’occuper de nos oreilles avec leur premier EP nommé Sponge State.

Et c’est bien parti avec le premier morceau qui envoie du bois nommé « Get My Own » avec ses riffs de guitare bien rentre-dedans et sa rythmique bien bagarreuse. La voix entraînante de Haley Shea nuance le tout comme par magie et ça le rend parfaitement bien sur les punchy « Sponge State » et « Shave My Head » qui contrastent avec le rythme plutôt cool de « Kill Em With Kindness ».

En quatre titres, Sløtface nous délivre une bonne leçon de punk-rock mais à la norvégienne. Empruntant des influences américaines et riot grrl, le quatuor possède la hargne et l’ambition qui n’augure que du bon à l’avenir.

 

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Six mois se sont écoulés et Sløtface n’est plus tout à fait inconnu au bataillon. Avec leur premier EP Sponge State, le quatuor norvégien a connu une petite notoriété et ne compte pas s’arrêter en chemin. Car les voici déjà de retour avec leur seconde livraison de 4 titres intitulé Empire Records.

Et on s’apprête à se familiariser à nouveau avec leur pop-punk bien jubilatoire et énergique avec l’introduction classe en toute tension nommée « Bright Lights » suivie de l’explosif « Empire Records ». Leur fougue juvénile leur permet de toucher large et n’hésite pas à fournir des compositions pour le moins dansantes avec le rythme sautillant de « Take Me Dancing » ou plus lancinantes avec la conclusion « Fever Art » faisant même intervenir un piano.

Durant ce court laps de temps, le groupe acquiert beaucoup plus de maîtrise par rapport à leur Sponge State. Ces jeunes rebelles nous enjaillent avec leurs influences teen-punk rebelles qui réveillent bien comme il se doit et ils sont bien sur leur lancée.

Note: 7.5/10

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