Stepart – Playground

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Ceux qui sont familiers avec Pupajim et la Stand High Patrol ont certainement entendu parler de Stepart. Le producteur parisien ont collaboré avec le MC brestois sur l’excellent 12″ Another Night et a rejoint le label de la crew Stand High Records. Il aura fallu attendre 4 ans pour avoir enfin un premier long format du bonhomme et le voici dans nos oreilles intitulé Playground.

Stepart fait le grand pont entre musique électronique, reggae digital et dub, et c’est ce qui fait sa réputation. A peine l’on traverse une jungle mystérieuse et inquiétante en introduction, voilà que le producteur sort l’artillerie lourde avec des riddims synthétiques et aventureuses de « Lovin’ Death », « Groove Lost » ou encore « Desperate ». On y perçoit aussi des sonorités extérieures comme les accents hip-hop de « Angel Dust » ou d’autres purement électroniques avec le minimal « Nemesys » comportant un breakbeat efficace ainsi qu’un « Paddy » tourné vers l’ambient.

Playground comporte également quelques collaborations afin de rendre son atmosphère beaucoup plus vivante qu’elle ne l’est déjà. On compte la présence oblige de Pupajim qui signe une performance de folie sur le morceau « Non Stop » où il raconte ses envies d’écrire afin de s’échapper au quotidien ainsi que le trompettiste Merry qui nous signe un des plus beaux solos sur la conclusion apaisée nommée « Papaya ». Au final, Stepart impressionne pour son univers futiuriste qui pourrait faire office à une bande-originale d’un jeu vidéo sur PC et son premier album est le fruit d’un travail parfaitement bien mené.

Note: 7/10