Sundara Karma est dans les circuits depuis 2011 et n’arrête pas de faire parler d’eux à coups d’EPs et de singles prometteurs. Le quatuor indie rock de Reading a longuement fait parler de lui grâce à ses compositions ambitieuses et passionnées et ce n’est pas pour rien que leur premier album Young Is Only Ever Fun In Retrospect.
Comptant sur l’aide de Larry Hibbitt (Hundred Reasons, Nothing But Thieves…) pour la production, Oscar « Lulu » Pollock au look androgyne et ses compères balancent des titres aux airs de stadium rock à la Kings of Leon comme « A Young Understanding », « Loveblood » et « Olympia » qui, lui, nous ramènerait à trois décennies en arrière. Ca peut parfois sonner caricatural par moments mais le groupe se débrouille plutôt bien.
Personne ne m’enlèvera l’idée qu’ils arrivent à surprendre sur des monuments comme « Happy Family » qui dure 6 minutes où on se laisse guider par la voix chargée d’émotion d’Oscar Pollock (qui est un très bon lyriciste ceci dit)et la mélodie acoustique enivrante ou plus loin « Be Nobody » et « Flames » qui viennent confirmer leur potentiel. On navigue entre l’univers de Springsteen et celui des Pixies à travers des morceaux éloquents comme « The Night »ou les plus pop « Vivienne » et « Deep Relief », histoire de chercher les inspirations.
Nul doute que Sundara Karma connaîtra l’ascension avec leur premier album qui fut attendu au tournant. Affirmant à jamais leur sensibilité pop et les textes parfaitement bien écrits, le groupe de Reading devra user plus de sa personnalité pour pouvoir se démarquer de la concurrence qui est de plus en plus rude. A démontrer pour les albums suivants, donc.
Note: 7.5/10