Thunder Dreamer – Capture

Parmi les innombrables révélations de l’année 2017, on peut également compter sur Thunder Dreamer. C’est un quatuor indie rock qui nous vient d’Evansville, dans l’Indiana. Steven Hamilton (chant, guitare), Alex Wallwork (basse), Zach Zint (piano) et Corey Greenfield (batterie) commencent à faire un sacré buzz autour d’eux et de leur premier album Capture, et il y a de quoi être curieux.

Représentant fièrement leur patelin d’Evansville comme étant une infrastructure industrielle, le quatuor impressionne d’emblée musicalement parlant où ils mélangent sans vergogne indie rock, emo, heartland rock et dream-pop sur ce magnifique premier album. Avec les six minutes magistraux « Why Bother », on sent qu’ils voient les choses en grand grâce à l’interprétation chargée d’émotion de Steven Hamilton et aux notes de guitare entêtants qui suivent sans oublier sa section rythmique calme. On change cependant de registre avec la dream-pop vive de « You Know Me » contenant ses déflagrations soniques bien hypnotiques comme il se doit avant de basculer dans la mélancolie du morceau-titre et de l’harmonie de « The Bridge » avec un Hamilton qui se la joue désorienté avec son: « Why am I here ? Months turn to years ».

La seconde partie de l’album n’est pas en réserve non plus avec le sommet de l’opus qu’est « St Malo » où on se laisse impressionner par l’ascenseur émotionnel où l’on passe du calme à la claustrophobie en peu de temps, grâce à la maturité musicale du quatuor. On appréciera également les élégances mélodiques de « Live On Without Me » et de « Living Like The Rest » qui traite du racisme anti-migrants, sans oublier la conclusion ingénieuse et attachante qu’est « Victoria ». Nul doute que ce Capture fera partie d’un des chefs-d’oeuvre de cette première moitié de 2017 en raison de la musique passionnante et déchirante de Thunder Dreamer. A ne rater sous aucun prétexte.

Note: 8.5/10

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