Flotation Toy Warning – The Machine That Made Us

Souvenez-vous en 2004 lorsque Flotation Toy Warning a débarqué en douce avec leur magnifique et légendaire premier album The Bluffer’s Guide To The Flight Deck. Le groupe mené de main maître par la voix d’outre-tombe de Paul Carter fut aussitôt comparé à d’autres grands actes comme Grandaddy, The Divine Comedy et autres Mercury Rev a longtemps fait attendre ses fans. Très très longtemps et il faudra attendre 13 ans pour avoir une suite à leur chef-d’oeuvre et il se nomme The Machine That They Made Us. Arriveront-ils à réitérer l’exploit après tant d’années d’absence ? Réponse.

Nous voilà rassurés, Flotation Toy Warning n’a rien perdu de son mélange de dream-pop atmosphérique et de krautrock dramatique aux orchestrations brillantes. Paul Carter continue à nous envoyer du rêve à travers des morceaux complexes et extravagants tels que « Due To Adverse Weather Conditions, All Of My Heroes Were Surrendered » aux cuivres brillants, l’héroïque « Everything That Is Difficult Will Come To An End » ainsi que le mélancolique « I Quite Like It When He Sings » où tous les arrangements possibles sont de sortie entre effusions de guitare, partitions de piano venus d’ailleurs et autres bizarreries sonores qui font de cet album un monument.

Un monument tout simplement lyrique et futuriste c’est avec des pièces tellement classes et en même mystiques comme « A Season Underground » aux instrumentations luxuriantes et grandioses, « King of Foxgloves » mais encore la berceuse paradisiaque nommée « Driving Under The Influence of Loneliness » où on flotte sur un nuage pendant 2 minutes. On ne se repose jamais avec le groupe et c’est justement pour le mieux car voilà que l’on est à nouveau ébahis par tant de beauté surtout sur le final de 12 minutes nommé « The Moongoose Analogue » avec sa rythmique métronomique et ses accords délicats qui nous hypnotisent jusqu’à la fin.

Donc rassurez-vous, le come-back de Flotation Toy Warning est totalement salué avec cet incroyable second album qu’est The Machine That they Made us. C’est avec ses morceaux héroïques et ambitieux qui font de ce second opus un des incontournables, non seulement de cet été mais de 2017. Espérons ne pas attendre 2030 pour avoir un troisième opus même siPaul Carter et sa bande ont encore placé la barre encore plus haute.

Note: 10/10