Payne – Someone Is Missing

Mais qui se cache derrière Payne ? Tout ce que l’on sait, c’est qu’il est mené par une certaine Joanna Lorho qui est une artiste française installée à Bruxelles depuis des années. Mis à part cela, le mystère reste entier autour de ce projet mais toujours est-il qu’on a été charmé par leur premier opus intitulé Someone Is Missing.

Composé de 7 titres, Payne excelle lorsqu’il s’agit d’allier indie folk, slowcore, pop mélancolique et arrangements classiques pour une ambiance totalement cinématographique. Il suffit que l’on soit bouleversé par la voix incroyablement tragique de Joanna Lorho qui brille sur des morceaux complètement poignants à l’image de « Feed The Dark » où le piano, la guitare acoustique et ses sursauts d’orgue s’allient harmonieusement mais encore « White Mountain » avec ses cordes confuses et la complexité des arrangements de l’intense « September » avec sa mélodie changeante à la Penguin Cafe Orchestra. N’oublions pas non plus des monuments plus originaux à l’image de « What I Deserve » plus léger mais effrené ainsi que le très progressif « The Barn » et la conclusion touchante de « Barn » toutes deux centrées autour d’un piano qui prouve qu’elle possède une sacrée imagination.

Sur Someone Is Missing, Payne a réalisé la parfaite bande-originale pour nos virées en solitaire. Joanna Lorho qui est accompagnée du violoncelliste Corentin Dellicour et de Stéphane Daubersy donne l’impression d’avoir tout appris d’Agnes Obel entre autres pour nous offrir un premier opus viscéral et complètement poignant où la mélancolie peut être un remède pour soi.

Note: 8.5/10

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