Elliot Moss – Boomerang

Souvenez-vous deux ans plus tôt quand Elliot Moss a ensoleillé notre automne avec son premier album Highspeeds (chroniqué ici). Le jeune prodige new-yorkais est du genre à créer un lien entre l’alternatif et l’électronique et il continue à nous prouver qu’il reste un des meilleurs de sa génération avec son EP Boomerang.

Elliot Moss possède également une voix incroyablement soulful comme l’affirme le splendide titre d’ouverture « Closedloop » flirtant avec d’autres actes comme James Blake et SOHN ou la soul organique flirte avec les synthés futuristes ainsi que « 99 » et « Without The Lights » qui est, quant à elle, plus enlevée et  où le falsetto du New-Yorkais est incroyablement bouleversant. Et bouleversant est trop faible pour qualifier cet EP surtout quand on écoute « Boomerang » où Elliot Moss ajoute des partitions de piano et des cordes en philosophant sur la nature humaine complexe avant d’avoir recours à l’Auto-Tune sur l’interlude orchestral « My Statue Sinking » et « Dolly Zoom ». Mais très vite, les choses sérieuses reprennent avec le final « Falling Down and Get Hurt » au piano distordu et son puissant crescendo synthétique.

Avec cet EP, le jeune artiste new-yorkais prouve d’allier folk, trip-hop, l’électro et la neo-soul pour un mélange explosif et racé qui a fait son succès. De quoi être très optimiste pour son second album donc !

Note: 8/10

https://open.spotify.com/embed/album/23swgZd2XnI4K0BBUG2W7V