On peut dire ce que l’on veut mais la scène musicale de Tel-Aviv n’a rien à envier. Car après Yudko, Buttering Trio ou encore Avishai Cohen, préparez-vous à accueillir Gili Yalo. Celui qui a fait sensation récemment à la dernière édition des Transmusicales est prêt à prendre d’assaut la scène avec son premier album paru sur le label Dead Sea Recordings.
Arrivé en Israël dès l’âge de 5 ans avec ses parents juifs éthiopiens, le chanteur de 36 ans raconte son périple en chanson avec un groove éthio-jazz insoupçonnable. Un cocktail musical explosif, c’est ce qu’on attendait de sa part et c’est avec des morceaux bien festifs à l’image de « Tadese » mais encore les incroyablement rythmés « Selam », « Hot Shot » et « Coffee » qui épatent également pour le chant incroyablement pop et maîtrisé de la part de notre hôte.
Se voulant être une célébration du partage des cultures, Gili Yalo mélange sans vergogne les influences pop, orientales, folk dans son éthio-jazz scintillant à coup de lignes de basse afro et de synthés vintage. Et ça fait incroyablement son effet sur son duo avec KerenDun du groupe Buttering Trio sur « Africa » mais aussi les accents reggae de « City Life » ou encore le funk old-school de « Fire ». Il ne manque plus que des bonnes réussites comme « T’ebik’ew » et « New Life » pour s’apercevoir du génie incommensurable du chanteur israélo-éthiopien. Pas étonnant que les Transmusicales ont succombé à son charme.
Note: 8.5/10
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