On continue notre exploration de la scène indie montpelliéraine avec toujours autant de fierté. Et cette fois-ci, on s’attaque à Volin qui est un trio formé par Vincent Colin (chant, guitare, claviers), Romain Delorme (basse) et Maxime Rouyaroux (batterie) et qui fut révélé aux Inrocks Lab et aux Francofolies de La Rochelle. Après une poignée d’EPs et de singles, le trio a publié un premier album en mars dernier qui était plutôt satisfaisant du nom de Volcan.
Voici donc neuf titres où les influences indie rock et chanson française fusionnent avec plutôt de succès. C’est donc sans prétention que l’on navigue à travers des morceaux poétiques à l’image de « La tête haute » qui verse dans le post-rock de Sigur Ros ou encore les envolées lyriques de « Canon ». Impossible d’avoir un moment de répit durant cet opus où les influences électroniques bien froides se font sentir comme sur « Secousses » ou l’intermède nommé « Citadelle » ou d’autres allant lorgner vers Portishead sur « Volcan », Grizzly Bear sur « Il ne me reste » mais encore Radiohead sur « Nuit de glace ».
S’achevant sur le reposant mais mélancolique « Mes nuits sonnent faux » rappelant « Moon » de Foals, Volin nous offre un premier album immersif et énormément poétique. Le trio montpelliérain réussit à concilier influences anglo-saxonnes et hexagonales pour un résultat touchant et délicat.
Note: 7.5/10