On aurait pu penser que cela fait parti des rosters américains de Father/Daughter Records ou encore de Sad Cactus mais non, c’est une nouveauté de chez nous avec SDZ Records. Il s’agit de Rose Mercie, un quatuor indie rock féminin parisien formé en 2013 avec Charlène et Inès, anciennes membres du groupe La Ligne Claire mais aussi Michèle du groupe Belmont Witch. L’attente en valait la peine avec leur premier album qui remplit ses promesses.
Composé de huit morceaux, Rose Mercie étonne pour leur efficacité de leurs compositions qui flirtent avec le post-punk et indie rock DIY avec notamment les exemples flagrants que sont « Floating », « Moyen-Age » et « Spring and Fall ». Le groupe est à l’aise dans leurs baskets et possède quelque chose de charmant dignes des groupes féminins originaires de Seattle que l’on soupçonne sur « How Can I Talk », « The End of Love » et « In The Valley » qui possèdent des mélodies dont on ne peut plus s’en passer.
Le premier album de Rose Mercie est un premier jet très homogène et pour le moins satisfaisant que l’on écoutera sans se lasser même si on était en droit d’attendre quelques tubes qui se démarqueraient du lot et qui auraient valu une réputation scénique à la hauteur de leur réputation de très bonnes et intelligentes musiciennes. Donc oui, la scène indie rock parisienne et féminine a aussi son mot à dire.
Note: 7.5/10
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