K! est le nom du side-project de Karina Duhamel, une jeune auteure-compositrice-interprète originaire de Montreuil qui allie chanson française et délires électro-punk. Décrivant sa musique comme sociétale mais également douce-amère, elle présente son univers pour le moins particulier du nom de La Femme en Boîte.
Composé de 10 titres, K! est accompagné de Samuel Cajal et de Matthieu Le Sénéchal et est plutôt du genre à raconter des situations de façon sociétales sous fond d’humour noir. Ce n’est pas pour rien que le disque s’ouvre sur un sample de « L’homme qui aimait les femmes » de François Truffaut avec le premier morceau « L’adultère » qui met en valeur l’univers de la demoiselle. On enchaîne également avec « Almeria », « Entre mes jambes » et « J’observe » à coup de sursauts électroniques un peu maladroits mais sauvés par les textes de Karina Duhamel qui sont centrés autour de la femme en général qui peut être à la fois sensible, sensuelle mais totalement irrésistible.
Alors certes, on a de quoi grimacer un peu à l’écoute des morceaux comme « Murmures », « C’que j’étais belle » et le morceau-titre faisant intervenir des chœurs masculins au refrain sonnant presque comme des beaufs (peut-être est-ce l’effet voulu ?) mais tout ceci est compensé par une Karina Duhamel qui arrive à faire de La Femme en Boîte un opus consistant de bout en bout lyricalement parlant. Et on atteint plutôt les sommets sur le dernier titre mélancolique nommé « Dors » qui incite à quitter le monde des vivants pour celui de la nuit.
Note: 6/10