En 2016, les sales gosses de Pogo Car Crash Control ont cassé la baraque avec leur premier EP (chroniqué ici). Le quatuor de Lésigny est du genre à mélanger hardcore-punk et grunge est remarquable pour son énergie communicative et sa rage totalement incontrôlable. Deux années se sont écoulées et l’heure est venue pour l’arrivée du premier album qui s’est bien fait attendre et qui répond au nom de Déprime hostile.
On reprend donc là où ils se sont arrêtés avec leur EP et rechargent les batteries pour une nouvelle cargaison de hardcore-punk avec des thèmes nihilistes que l’on retrouve sur « Je suis un crétin », « Comment lui en vouloir », « Rancunier » ou encore « En boucle ». La voix tantôt chantée tantôt hurlée d’Olivier Pernot ainsi que les gros riffs de guitare en mastoc et les lignes de basse bien malicieuses sont les maîtres-clés de ce Déprime Hostile notamment à l’écoute de « Je perds mon temps » plutôt rock vintage, « Rires et pleurs » et « A quoi ça sert ». Rares sont les moments d’accalmie et seul le morceau très calme et reposant du nom de « Insomnie » viendra apaiser les tensions avant de repartir de plus belle sur l’instrumental surf-garage explosif du nom de « Crash test » où les quatre musiciens iront défoncer leurs instruments respectifs une bonne fois pour toutes.
Les enfants spirituels de Guerilla Poubelle (ce surnom ne va pas les lâcher, c’est sur) nommés Pogo Car Crash Control ont été attendus de longue date et ils ne déçoivent pas avec ce premier album bien furieux et nihiliste répondant au nom de Déprime hostile. Si vous voulez pogoter pendant un bon bout de temps, vous êtes à la bonne adresse.
Note: 7/10