Contrairement aux apparences, Draumr n’est pas un groupe islandais mais un groupe bien de chez nous. Composé de Gabriel Cheurfa (chant, guitare, synthés), Igor Bolender (synthés, synthé basse) et d’Adrien Garbar (batterie, pads), le trio parisien est à mi-chemin entre dream-pop et chillwave et ils se débrouillent à merveille avec leur premier EP Ethereal Mildness.
Composé de 4 titres, Draumr nous entraîne dans un univers, selon les dires de l’auteur, dans « un sanctuaire où l’on flotte, sans ressentir d’émotions négatives ou positives, là où le passé, présent et futur cohabitent en paix. Où notre œuvre, notre imagination, nos histoires, nos joies, nos peines, nos échecs et nos réussites sont archivées. C’est bien sur une image pour parler de l’apaisement de l’esprit, de vivre l’instant présent, un moment de douceur éthérée. »
Ainsi, le mélange musical que nous concocte les trois parisiens fait son effet avec les envoûtants mais immédiats « Seamless » et « None Of These Days » nous impressionnent avec ses mélodies intergalactiques et rêveuses avec la douce interprétation de Gabriel Cheurfa en ligne de mire. Il ne manque plus qu’un instrumental éthéré répondant au nom de « Echoing Worlds » en guise de conclusion pour pouvoir être en transe avec cette musique presque imagée répondant au besoin de notre corps. Pour un premier EP, Draumr fait une entrée pour la moins honorable.
Note: 7.5/10
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