Ce n’est plus un secret pour un personne mais il arrive que je déniche des découvertes grâce à des webzines américains indépendants. Récemment, je suis tombé sous le charme d’Indigo de Souza sur le blog américain The Grey Estates qui est une chanteuse et guitariste qui vient tout droit de la Caroline du Nord. Accompagné d’Owen Stone à la basse et de Jake Lenderman à la batterie, elle publie son premier album intitulé I Love My Mom.
Beaucoup iront la comparer à Angel Olsen, Waxahatchee ou encore à Frankie Cosmos en raison de ses textes introspectifs avec une petite dose d’ironie sur des morceaux comme « How I Get Myself Killed » ou encore « Good Heart » et « Sick In The Head ». Indigo de Souza présente son univers sans pudeur à travers des morceaux tantôt rêveurs comme « Take Off Ur Pants » et « Smoke » ou plus électriques et catchy à l’image de « What Are We Gonna Do Now » où elle pousse un peu plus la voix et de « Ghost ».
Se vantant d’ajouter des influences on ne peut plus neo-soul (mais très dissimulées) sur ces compositions garage-pop, Indigo de Souza signe un premier opus pour le moins intrépide et homogène. C’est surtout sa cohésion mais également sa plume touchante qui fait de I Love My Mom un disque pour le moins attachant mais dont pleins de personnes iront passer à côté malheureusement.
Note: 8.5/10