En 2015, The Ophelias avait fait ses premiers pas avec leur premier album intitulé Creative Nature. Le quatuor féminin de Cincinnati a séduit pas mal de monde avec leur indie pop mélodique et envoûtante et il y a de quoi. Cette année, elles font leur retour avec leur successeur tant attendu répondant au nom de Almost.
Pour ce second disque, The Ophelias a fait appel à Yoni Wolf de WHY? et c’est dire que l’alchimie entre le bonhomme et le groupe de Cincinnati fait mouche. La plume riche en humour noir mais totalement réaliste de Spencer Peppet sublime beaucoup plus les compositions lumineuses de « General Electric » à « House » en passant par « Lover’s Creep » et « Night Signs ». La voix de la frontwoman arrive à être au centre des guitares jangly tantôt soutenue par un riff de violon ou de piano et le résultat marche à merveille avec « O Command » et « Lunar Rover ».
Pour Almost, The Ophelias ne fait jamais les choses à moitié. Leur indie pop rayonne et réussit à nous émouvoir quand on s’y attend le moins notamment sur « House » et « Zero ». Ce second opus ne déçoit que rarement lorsqu’il s’agit d’évoquer les aliénations amoureuses sur des influences musicales tellement larges allant des sixties à l’esthétique DIY que n’auraient reniées leurs concurrentes féminines comme Frankie Cosmos ou Girlpool mais avec une pointe d’originalité en prime. Chapeau bas !
Note: 8.5/10