L’album Solitudes du musicien québécois Matt Holubowski est sorti en 2016 là-bas. Né d’un père polonais et d’une mère quécéboise, l’auteur-compositeur-interprète a remporté un tel succès dans son pays, à un tel point que le label français Yotanka a eu la bonne idée de le rééditer au printemps dernier afin d’accroître un peu plus sa popularité. Mais qu’est-ce qui fait ce disque si spécial d’ailleurs ?
Matt Holubowski, c’est un style épuré et mélancolique où les compositions indie folk dépouillées et émouvantes sont les principaux leitmotivs de ce nouvel album. Ainsi, on se laisse emporter par la fragilité et la délicatesse des titres comme « The Warden & The Hangman », « A Home That Won’t Explode » mais encore « The Folly Of Pretending ». Les onze morceaux que composent ce disque nous bercent comme jamais et c’est avec des morceaux à l’image de « Wild Drums » et de « The King » que l’on a affaire. On a jamais ressenti cette sensation depuis Patrick Watson dont l’influence se fait ressentir sur des titres interprétés en français comme « La mer – Mon père » et « L’imposteur ».
Avec Solitudes, Matt Holubowski réussira à dépasser les frontières en raison de son songwriting à fleur de peau qui réussit à nous procurer des frissons comme jamais. Cette fois-ci, il a dépassé le stade de la confirmation.
Note: 7.5/10