Comme Ty Segall et Thee Oh Sees sur la scène californienne, il y a Terry qui est du genre à sortir un album par an. Le supergroupe australien s’était fait énormément remarquer dans mes colonnes avec leurs deux albums précédents que sont Terry HQ en 2016 (chroniqué ici) et Remember Terry l’année dernière (chroniqué ici) et ce n’est donc pas un hasard si ils récidivent pour un troisième pour cette année. Voici donc, mesdames messieurs, I’m Terry.
C’est donc sans surprise que l’on retrouve donc Amy Hill, Xanthe Waite, Zephyr Pavey ainsi qu’Al Montfort reprendre du service avec leur mélange de post-punk et d’indie pop totalement racé et mélodique sur des morceaux comme « Carpe Diem », « The Whip » ou encore « Under Reign ». Terry reste à l’aise dans sa zone de confort mais avec plus d’assurance qu’auparavant, à un tel point que cela en devienne troublant surtout sur les implacables « Crimes » et « Jane Roe » où ils iront tacler des thèmes politico-sociaux actuels sur un ton doux-amer.
Sur I’m Terry, le supergroupe reste dans son élément avec cette fusion des genres qui leur va à ravir surtout à l’écoute des joyaux bruts de décoffrage comme « Oh Helen » et « Fortress » qui contrastent avec le plus mélancolique « Ciao Goodbye ». Nul ne peut nier que Terry continue à perfectionner son style comme il se doit et peut-être qu’ils réussiront à atteindre leur but l’an prochain avec un éventuel quatrième disque.
Note: 8/10