Salopecia – Meanderthal

Le label Johnkôôl Records continue de dévoiler les talents électroniques de demain. Et après l’ambient de Colin Johnco (chroniqué ici) et le groove déglingué de Never Use After Midnight (chroniqué ici), voici venir donc Salopecia. De son vrai nom Robin Jiro Margerin, l’artiste originaire de San Francisco a posé ses valises à Paris pour bâtir sa réputation depuis cinq années maintenant. Cette année, il présente enfin son premier album intitulé Meanderthal.

Il n’est pas aisé de qualifier correctement la musique de Salopecia tant elle est indescriptible. Son électro expérimental se résume à des textures étrangement tricotés tandis que les rythmiques sont bancaux mais ne tiennent toujours pas en place à travers des morceaux bien originaux comme « Millions (Extended Exit) », « Night Blooms » mais encore « Coyotes are Complicated » avec ses samples d’aboiement en tous genres. Bref, impossible de tenir en place sur ce premier disque dont il faut plusieurs écoutes pour capter le génie pas comme les autres du musicien notamment avec « Jerky » et « From Where ».

Entre rythmes schizophrènes et bribes de mélodie, la voix de Salopecia se fait entendre sur des morceaux bien trop expérimentaux et fantaisistes à notre goût comme sur « Plants Don’t Move They Grow » et « Pale Face ». Pour le reste, Meanderthal sort totalement des sentiers battus en mélangeant des genres pour en faire une mosaïque sonore bien bizarre à l’écoute de « Advanta-G » ou encore de « Mean Time ». Vous voilà prévenus, ce n’est pas un disque électronique conventionnel.

Note: 7/10

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