OMOH – Party In Paris

Depuis maintenant cinq ans et leur premier EP Hours Of Sunshine, OMOH se tisse un chemin sur la scène french pop actuelle. Avec OMOH Is Leading Nowhere en 2015 (chroniqué ici) et Amour 3000 deux ans plus tard (chroniqué ici), le duo nimois proche de Julien Doré a réussi à se faire une plutôt bonne réputation. A un tel point qu’un premier album était attendu comme le Messie. Et bien chose promise, chose due, voici l’heure du dénouement avec le bien nommé Party In Paris.

Baptiste Homo et Clément Agapitos (accompagnés de leur nouvelle muse Marie-Flore) continuent donc sur leur lancée avec leur électro-pop lascive et entêtante qui a fait leur renommée. Que ce soit sur le morceau-titre qui ouvre le bal mais également sur le single hallucinogène « BEAT » et l’envoûtant « Thailand Confessions », les nîmois continuent à jouer la carte de la surprise avec ces neuf nouvelles compositions acidulées. Et chacun y trouvera son compte avec des rythmiques chaloupées, des gimmicks synthétiques ainsi que des lignes de guitare poppy et mélodiques qui habillent des morceaux comme l’onirique « La Réconciliation » et l’intense « Prelude » avec son crescendo plus qu’orgasmique.

Le tandem Homo/Agapitos marche à merveille tant leurs prestations vocales arrivent à se confondre à merveille. Bien évidemment, OMOH n’oublie pas de sortir de l’ordinaire avec des morceaux interprétés en français comme les allures 70’s du bien nommé « Subromantisme » ou de faire intervenir la divine voix de Marie Flore sur l’hypnotique « Away ». Avec Party In Paris, le duo nîmois définit leur univers musical riche en surprises.

Note: 7.5/10