Robey – Liberaj

En 2016, nous avions mis en lumière le talent du producteur de Montélimar nommé Eggo avec un premier album mémorable du nom de Valhalla (chroniqué ici). Se rapprochant entre deep-house et electronica planante, celui qui avait offert une prestation remarquable à Astropolis en 2013 a décidé de changer de nom pour d’obscures raisons. Le voici rebaptisé Robey et il présente son nouvel opus sous ce blaze du nom de Liberaj.

Il n’y a que le pseudonyme qui change mais on retrouve ce qui a fait le petit succès du natif de Montélimar. Voici donc douze nouveaux morceaux toujours aussi lyriques mais entraînants qui font leur charme. On peut citer des titres parés pour le dancefloor (« Astre », « Odessa », « Mistral' ») mais également des interludes plutôt ambient (« Dragon », « Avril », « Everest ») pour bien condenser le tout et le tour est joué.

Robey en profite entre deux titres bien rythmés d’explorer de nouvelles contrées musicales comme « Corail » qui se veut plus labyrinthique. Sans jamais casser la cohésion de Liberaj, d’autres morceaux bien racés sont à souligner comme « Siren » et le bien-nommé « Vaudou » qui dépassent allègrement les 6 minutes en raison de leurs textures hypnotiques. Nouveau look pour une nouvelle vie musicale, c’est à peu près la devise que s’est donnée notre hôte avec ce nouvel opus plutôt marquant.

Note: 8/10