A la fin de l’année 2019, nous étions tombés sous le charme de Pastel Coast ainsi que de leur premier album nommé Hovercoast (chroniqué ici) leur ayant valu une certaine consécration jusqu’aux iNOUïS du Printemps de Bourges. Ce qui nous a séduit d’emblée chez le groupe de Boulogne-sur-Mer est tout simplement leur capacité de nous enivrer et de nous emporter au loin avec leur mélange de dream-pop et de shoegaze sans fioritures qui continue dans cette voie avec leur successeur nommé Sun.
Voici venir dix nouvelles compositions où Quentin Isidore et sa bande comptent lever le voile une fois de plus avec ces compositions sentant bon l’iode. Il en résulte des morceaux un brin plus rythmés qu’auparavant comme « Distance » qui ouvre le bal mais également « Helios » et « Funeral » possédant de doux airs des années 1980 où les guitares mélodiques et les synthés font bon ménage. Plus avenant, Pastel Coast déborde d’idées avec la diptyque « Aller » et « Retour » qui nous en mettent plein les oreilles pour ce côté aventureux que l’on n’attendait pas.
Sun est un véritable périple auprès des cotes françaises ou californiennes, c’est selon. Avec des morceaux entraînants tels que « Dial » et « Rendezvous », Pastel Coast nous donne envie de prendre le large et de voyager les cheveux au vent tant leur musique incite à l’évasion et ce jusqu’au dernier titre intitulé « Radiant » en guise de coucher de soleil. Ce second disque qui est moins envoûtant et plus rythmé que son grand frère ira marquer l’étape de la confirmation pour le groupe des Hauts-de-France.
Note: 8/10