En l’espace de deux albums, Jean-Michel Blais a réussi à s’imposer sur la scène néo-classique. Le compositeur et musicien montréalais a su se faire remarquer en utilisant son instrument de prédilection qu’est le piano d’une différente manière pour faire parler son originalité. Cette année, il revient donc avec son successeur qui se nomme Aubades.
Ici, le piano minimaliste auquel Jean-Michel Blais prendra une tournure drastique. Le musicien montréalais opte pour des orchestrations plus amples et denses à travers ces onze nouvelles compositions. C’est en conviant un orchestre de douze musicien.ne.s dirigé.e.s par Nicolas Ellis que sa musique devient beaucoup plus lyrique avec entre autres « murmures » en ouverture mais aussi « nina », « flâneur » ou encore « ouessant ».
Avec Aubades, Jean-Michel Blais assure parfaitement cette transition. Quoi de mieux que de se laisser emporter par la grâce infinie de « if you build it, they will come » ou encore de « amour » ? Le compositeur montréalais maîtrise encore plus ce sens de l’orchestration avec des moments majestueux et denses à l’instar de « yanni » et de « absinthe » avant de se clôturer avec un « doux » en conclusion qui porte bien son nom. Jean-Michel Blais est un musicien nouveau et ce Aubades ouvrira grand les portes du possible.
Note: 7/10