Beaucoup d’entre nous avaient découvert Maxence Cyrin qui nous avait tant fasciné avec sa reprise de « Where Is My Mind » de Pixies qui lui a permis d’avoir comptabilisé plus de 100.000.000 streams. Il est clair que le pianiste a réussi à nous toucher avec son art définitivement immersif qui est exprimé sur son nouvel album nommé Melancholy Island.
Avec ses dix compositions comptant deux reprises majestueuses, Maxence Cyrin nous embarque dans un nouveau périple où il allie électronique et organique afin de mieux nous emmener loin. Les textures musicales nous dépaysent dès le départ avec « Faro Bay » qui ouvre le disque avant de récidiver avec « Seasons » et « Rivages » où le piano et les synthés se confondent comme jamais. Telle est l’expertise de Maxence Cyrin qui fait mouche.
Melancholy Island est un parfum de spleen et de douce mélancolie à chaque note et chaque détail musical qui n’en finit pas de nous ensorceler avec « Salon musique » et « Dust ». Maxence Cyrin sait raconter des péripéties fascinantes en musique que ce soit sur « Soft Skin » et sur le bien-nommé « Voyage » avant d’atteindre le sommet avec le final ensorcelant du nom de « Der Rauber und der Prinz » qui traduit toute la beauté épurée de ses compositions.
Note: 7/10