Plus besoin de présenter le musicien britannique Tom Ollendorff à l’heure actuelle vu qu’il a acquis une certaine notoriété. Le guitariste jazz britannique possède une discographie en béton lui permettant d’asseoir sa réputation qui continue de s’accroître avec l’arrivée de son nouvel album intitulé Open House.
C’est en conviant ses fidèles acolytes que sont Marc Michel à la batterie, Conor Chaplain à la basse et Ben Wendel au saxophone que Tom Ollendorff continue de sortir de la norme du jazz moderne. Open House réussit à allier virtuosité, spontanéité et mélodies sophistiquées qui sont parfaitement exprimées dès le départ avec « Three Bridges » où ces couleurs musicales ont de quoi impressionner avant de prendre de la hauteur avec « Passing Ships » et « Carnoval » où le jazz prendra des allures tantôt bossa nova tantôt swing.
Et c’est ce que l’on retrouve dans ce nouveau périple dantesque qu’est Open House. Tom Ollendorff se positionne en tant que scientifique musical insistsant sur les détails parsemés sur « My Foolish Heart » et sur « Airegin » avant de nous mener en voyage vers l’exotique « Istanbul ». Le musicien britannique est de nouveau au top de sa forme avec ce nouveau disque aussi bien sophistiqué que recherché qui plaira aux aficionados du jazz moderne.
Note: 7.5/10