En l’espace de deux disques, Tigercub réussit à se faire une place sur la scène britannique. Le trio de rock alternatif de Brighton avait marqué les esprits avec leur prédécesseur nommé As Blue As Indigo il y a deux années de cela leur permettant d’acquérir un succès d’estime. Cette année, le groupe enfonce le clou avec leur troisième album événement du nom de The Perfume of Decay.
C’est en branchant de nouveau les guitares que Tigercub compte faire un retour bien saisissant. Le trio britannique nous ensorcelle avec leur rock bien sombre et habité qui habille des titres sinueux comme « Dirge » ouvrant le bal avant de récidiver avec « Show Me My Maker » et « Play My Favourite Song » visant le mur du son avec brio.
Avec The Perfume of Decay, Tigercub affine leur son percutant et ô combien ensorcelant. Nous entraînant dans les pénombres avec « It Hurts When You’re Around » ou bien même « Until I Forget », le trio britannique nous en met plein les oreilles avec ce son si iconoclaste et immersif qui prendra de l’ampleur à travers des moments plus contemplatifs tels que « You’re My Dopamine » et « Help Me I’m Dreaming ». Il en résulte un troisième album montrant Tigercub à la hauteur de leur forme et de leur inspiration.
Note: 7.5/10