Bagdad Rodéo a également décidé de frapper fort en ce début d’année. Le groupe de rock alternatif français n’a plus rien à envier à la concurrence avec leur humour pince-sans-rire et satirique qui s’allie parfaitement aux compositions effrénées. Et ils comptent de nouveau enfoncer le clou avec leur successeur nommé Quatre: L’album sans fin (Part. 1).
Dès le départ avec « Révolution Vendetta », Bagdad Rodéo met les bouchées doubles. Le groupe maîtrise toujours la satire sociale comme personne avec également les fougueux « Le dernier communiste » ou encore « Enfer et paradis » qui sont teintés de cynisme à en faire frissonner comme sur « On est des cons ». Incitant son auditoire à regarder autour de soi ou de faire preuve d’indifférence (« Le mec qui s’en bat les couilles » en est le parfait exemple), la formation s’en donne à cœur joie.
En déclarant la guerre aux influenceurs (ou influvoleurs) un peu comme Booba sur « Co2nard » et au consumérisme sur « Le Divin », Bagdad Rodéo établit un lien direct entre satire et réalité. Ce nouvel album est la preuve concrète que le groupe est en bataille constante envers l’absurdité du monde actuel avant de s’avérer vaincu avec « Adios les cons » et « Ton dernier requiem ». Un rodéo musical teinté d’humour et d’amour comme on en fait plus.
Note: 6/10