Il y a toujours des come-backs qui font toujours plaisir. Et le dernier en date est celui de Hot Snakes, un des groupes les plus légendaires de la scène garage-punk/post-hardcore californienne qui avait décidé de tout arrêter en 2005 après leur troisième album Audit In Progress paru l’année précédente. Douze ans plus tard, le quintet de San Diego est désormais back dans les bacs avec leur quatrième opus Jericho Sirens et bordel, ils n’ont rien perdu de leur verve.
En fait, on a plutôt l’impression que cet opus a été composé juste après leur troisième opus tellement ça sonne toujours aussi frais et percutant. Il n’y a qu’à s’écouter les titres survitaminés et agressifs comme on aime à l’image de « I Need A Doctor » résolument authentique mais également « Candid Cameras », « Six Wave Hold-On » et « Death Camp Fantasy » pour être convaincus de leur énergie juvénile et leur fougue post-hardcore presque intacte. Les riffs de guitare du duo Frohberg/Reis tapent dans le mille tout comme la section rythmique basse/batterie reste toujours aussi démoniaque comme l’atteste des tueries heavy comme « Death Doula » et « Psychoactive » qui ne dépassent que rarement les 4 minutes.
En 10 morceaux et une demie-heure pile, Hot Snakes a réussi son grand come-back avec un quatrième opus sentant la liberté et la créativité en tous genres. Le groupe californien reprend ses quartiers et est définitivement prêt à botter des culs comme en tout début de ce troisième millénaire. Et forcément, ça fait toujours plaisir à entendre.
Note: 8/10