Jochen Tiberius Koch est un musicien allemand qui a fait son petit nid avec ses deux premiers EPs sous le pseudonyme de The Autumn Of Pækward à mi-chemin entre krautrock et musique expérimentale. Cette année, il officie sous son vrai nom et sous un autre style musical avec un premier album intitulé Walden.
Partagé entre musique néo-classique et ambient, le musicien de Leipzig se situe entre Max Richter, Hauschka, Sigu Rós et The Album Leaf comme l’affirme ces morceaux quasi-cinématographiques à l’image de « Solitude » où les synthés et le piano résonnent avec les cordes frémissants mais également l’intense « Higher Laws » qui nous laisse pantois pendant 7 minutes et de « Former Inhabitants And Winter Visitors ».
Pour donner plus d’envergure à ses compositions, il n’hésite pas à faire intervenir des voix extérieures comme le réalisateur, acteur et narrateur allemand Dieter Bellmann qui s’exprime par sa voix solennelle sur « The Bean-Field » mais encore Willy Son sur le titre le plus pop de l’opus nommé « The Ponds » où le piano et les cuivres s’accordent et la voix de Fräulein qui sublime la très sombre conclusion « Spring ».
Walden est un premier disque pour le moins dense qui est fortement inspiré du livre « Walden, ou la vie dans les bois » par le philosophe américain Henry David Thoreau où les inspirations ambient flirtent avec les moments néo-classiques avec entre autres l’immersif « Winter Animals », l’interprétation de Manfred Kroog sur « Brute Neighbors » et les sonorités plus glitch de « Winter Animals ». Jochen Tiberius Koch nous a offert un premier opus pour le moins intrigant et original qui ne laissera personne indifférent.
Note: 7.5/10
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