Depuis qu’il a quitté le groupe Emeralds il y a fort longtemps maintenant, Steve Hauschildt se sent pousser des ailes. En effet, le musicien de Chicago continue à se réinventer musicalement album après album et dessine peu à peu son univers musical. Le voici de retour avec son septième album intitulé Dissolvi.
Le successeur de Strands marche sur les pas de son grand frère en allant de plus en plus chercher vers des émotions appuyées. Et cela donne huit compositions à mi-chemin entre techno minimale et ambient résolument planant mais cinématographique dont « M Path » en guise d’introduction qui a de quoi rappeler le son Kompakt mais également « Phantox » et « Aroid » montrant un Steve Hauschildt à la hauteur de son talent.
Avec des ambiances réminiscentes de Thomas Fehlmann d’Orb sur le long et inquiétant « Alienself », Steve Hauschildt sait aussi donner de la place aux voix. Ce n’est pas un hasard que l’on retrouve les textures vocales de Julianna Barwick sur la bien-nommée « Saccade » aux rythmes soft et aux synthés apaisantes mais également GABI qui officie sur les allures glitch de « Syncope » pour un résultat hors du commun. Quelque chose nous laisse à penser que l’ex-Emeralds signe un de ses plus grandes œuvres à ce jour.
Note: 8.5/10