Après avoir officié auprès du légendaire groupe Pulp, Richard Hawley a bâti une discographie en béton même si un certain Jarvis Cocker lui fait toujours de l’ombre. Mais peu importe pour le guitariste originaire de Sheffield car cette année, il vient frapper fort avec son huitième album nommé Further qui aura de quoi nous procurer une multitude de frissons.
En effet, Richard Hawley a décidé de se mettre à nu tout au long de ces dix morceaux pour 36 minutes de musique pure. Ne vous fiez pas aux premiers titres électriques comme « Off My Mind », cela a de quoi préparer l’auditeur. Car ce sont des influences plus baroques qui viennent accompagner le spleen du guitariste de Sheffield notamment sur les cordes irrésistibles de « Alone » et les accords bouleversants de « My Little Treasures ».
Further dégage de la beauté et de l’élégance insoupçonnée tout au long. Richard Frawley se met à nu comme jamais auparavant sur des moments somptueux tels que les allures country de « Emilina Says » ou de « Is There A Pill ? » où l’on voit dans une quête vers une paix intérieure. Et que dire des quatre derniers titres remplis d’émotion qui suffisent à nous verser une larmichette de « Not Lonely » à « Doors » ? Jamais on aura la gorge nouée après l’écoute de ce Further.
L’ex-guitariste de Pulp signe un huitième disque de toute beauté où il verse ses névroses sans jamais verser dans le pathos. Un incontournable de cette année.
Note: 10/10