Pour beaucoup d’entre nous, elle est considérée comme étant la révélation indie de cette année. Et pour cause, Faye Webster a débarqué de nulle part et nous a pourtant enchanté avec un premier album nommé Atlanta Millionaires Club.
La jeune auteure-compositrice-interprète originaire d’Atlanta possède plus d’un tour dans son sac. Se baladant dans des contrées indie folk/alternative country/Americana, Faye Webster nous envoûte comme il se doit des compositions doucereuses telles que « Room Temperature » en guise d’introduction mais encore « Hurts Me Too » et « Jonny » (n’oublions pas non plus sa reprise en fin d’album) qui valent leur pesant d’or pour son côté voluptueux et câlin.
Atlanta Millionaires Club est un joli premier d’une jeune artiste qui dévoile son univers de la façon la plus gracieuse qui soit. D’autres perles rares chatoyantes sont à souligner comme « Right Side On My Neck » ou encore « Kingston » et « Come To Atlanta » car Faye Webster est du genre à balancer sa coolitude moderne sous cette production si vintage. Pour un premier album, elle n’hésite pas non plus à repousser ses limites en s’appropriant d’autres styles musicaux comme le hip-hop où elle invite le très doué rappeur Father sur « Flowers » à la production si chaloupée. Avec ces dix splendides morceaux, elle a réussi à conquérir le cœur de pas mal de mélomanes et est prête à faire un grand bruit d’ici les prochains mois.
Note: 8.5/10