Dans le lot des musiciens néo-classiques émergents, on peut citer Niklas Paschburg qui possède un sacré talent. Le compositeur allemand avait publié quelques essais discographiques faisant parler sa créativité et son sens de la mélodie. En ce début d’année, il revient avec son nouveau disque intitulé Svalbard.
Composé de dix morceaux, on plonge dans l’intimité de Niklas Paschburg avec des titres nostalgiques et délicats à l’image de « If » en guise d’introduction mais également « Bathing in Blue » et « Season Shift » où le piano prend une place prépondérante. À mi-chemin entre musique néo-classique et touches électroniques, l’allemand nous envoûte comme il se doit avec « Cyan », « Little Orc » et « Opera » pour les moins audacieux.
Svalbard est une délicatesse sans nom avec ce second disque immersif et émouvant. Et c’est avec « Duvet » mais encore « Husky Train » et « Arctic Teal » que l’on a affaire pour un lot d’émotions plaçant Niklas Paschburg dans un autre niveau. Une sorte d’autobiographie de la part du musicien comme on en fait plus.
Note: 7.5/10